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    NANCY, 5 LIEUX ART NOUVEAU À VISITER AVEC LA MADELEINE

    Vous souhaitez découvrir Nancy autrement ? Voici cinq lieux Art nouveau à découvrir d'urgence ! Nous vous proposons un aperçu de notre visite Art nouveau (hors des sentiers battus) réalisée avec La Madeleine, partenaire de la Lorraine vous révéler !

    La Madeleine, ce sont deux jeunes conférenciers diplômés d’État, qui vous offrent une visite de Nancy, Lunéville et Saint-Nicolas-de-Port comme vous ne les avez jamais vues !

    NANCY, BERCEAU DE L'ART NOUVEAU :

    L’Art nouveau symbolise le naturalisme, l’imaginaire de la femme objet, mais aussi celui d’une société en pleine effervescence, c’est la Belle Époque.

    Ce courant artistique rompt les amarres avec le passé. Rien ne sera comme avant, le désir de création est plus grand que jamais. Dès 1890, ce style foisonnant prend racine à Nancy.

    Savez-vous pourquoi ?

    Le traité de Francfort met fin à la guerre franco-allemande en 1870. La France voit ses contrées annexées. Ainsi, L’Alsace-Moselle passe sous pavillon allemand.

    Nancy va donc accueillir une importante population de Lorrains-Alsaciens désirant rester Français, et fuyant l’annexion. Ce sont les optants.

    Ce terme est aujourd’hui presque ignoré, alors qu’il représentait une population très importante de Nancy au début du XXe siècle. 

    Ainsi, commerçants, artistes, industriels, sous oublier une main d’œuvre en abondance convergent vers Nancy.

    Toutes les conditions sont présentes pour un développement rapide et prospère de la ville ! C’est ainsi que l’École de Nancy, créée en 1901, rassemblera artistes et industriels lorrains dans le but de promouvoir cet Art nouveau.

    Le musée de l’École de Nancy (à découvrir ici) est un incontournable pour appréhender la diversité du mouvement.

    Nancy devient alors la capitale de l’Est, concentrant un centre des affaires très actif.

    Des vestiges de cette période économique prospère sont cachés au centre-ville. Grâce au travail de recherche réalisé par la Madeleine, voici un petit aperçu du visage de Nancy durant la Belle Époque !

    1) Magasin Goudchaux (vendeur de fourrure) :

    => 4 rue des Dominicains , Nancy

    Construit en 1901, cette devanture en acajou blond est la création d’Eugène Vallin. De la base jusqu’au sommet, une plante grimpante forme les différentes arrêtes de la structure. En effet, la Berce de Caucase, plante invasive et dangereuse, est ici représentée. 

    De la famille des ombellifères, cette plante est un des motifs de prédilection des artistes de l’École de Nancy. Les frères Daum, tout comme Émile Gallé en feront les plus belles représentations.

    Magasin-Goudchaux-nancy
    ombelles-art-nouveau
    porte-entree-eugene-vallin

    2) La graineterie Génin de 1902 :

    => 52 de la rue Saint-Jean, Nancy

    Cette belle demeure abritait la graineterie Génin, aujourd’hui classée et protégée au titre des Monuments Historiques. Elle est le fruit du travail d’Henri Grutton, architecte ingénieur.

    On remarque que la structure en acier riveté de la maison est complètement apparente. C’est une première à Nancy, les architectes avaient pour l’habitude de cacher cette structure métalique avec de la pierre de taille.

    Le décor végétal représente la fleur de pavot, dont la Lorraine est un des principaux producteurs. Les vitraux sont signés du maître Jaques Grüber, et les ferronneries situées entre le rez-de-chaussée et le premier étage coulissent afin de protéger les vitrines lors de la fermeture du magasin. Très ingénieux pour l’époque.

    Enfin, les deux premiers niveaux, entièrement vitré, présente un sas, qui n’était autre que le fumoir. Le directeur du magasin pouvait ainsi fumer tranquillement son cigare tout en ayant une vue imprenable sur l’activité de la rue.

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    3) La verrière Grüber du Crédit Lyonnais :

    => 7 rue Saint-Georges, Nancy

    L’Art nouveau et les vitraux et l’École de Nancy sont indissociables de Jacques Grüber, qui en sera le maître verrier le plus prolifique.

    Il se consacre pleinement à cet art en 1901, et sera un membre fondateur de l’École de Nancy.

    Les vitraux Grüber, d’une grande maîtrise, sont presque présents à chaque arrêt de la visite, illustrant le génie et le succès de l’artiste.

    La verrière du Crédit Lyonnais, créée en 1901, est l’une de ses pièces maîtresses. Sur plus de 250m2, le spectacle est total.

    L’artiste sera aidé du maître verrier de Malzéville Charles Gauvillé pour la réalisation.

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    4) La BNP, ancienne banque Renauld :

    => 58 de la rue Saint-Jean, Nancy

    Nous sommes dans l’ancienne banque Renauld, alors deuxième banque de la région, qui fera faillite au lendemain du krach boursier de 1929. 

    Construite en 1910 par Emile André et Paul Charbonnier, les deux architectes feront appel à l’École de Nancy pour la décoration intérieure. Dès le halle d’entrée, le visiteur remarque que le décor Art nouveau est bien plus sobre et moins extravagant qu’à l’accoutumée.

    En 1910, l’Art nouveau touche déjà à sa fin. Le foisonnement de courbe et d’ondulation devient plus contrôlé, les décors s’allègent et les formes géométriques s’affirment. 

    L’Art déco pointe le bout de son nez.

    Le motif, la monnaie du pape, synonyme de richesse et prospérité, est bien choisi. 

    On le retrouve sculpté dans l’acajou du comptoir, cristallisé dans les vitraux du premier étage, moulé dans le plâtre des frises et enfin, grimpant sur la structure de la ferronnerie.

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    Bureau du directeur, ferronnerie Majorelle, vitraux Grüber
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    Louis Majorelle, monnaie du pape

    5) La brasserie l'Excelsior :

    => 50 Rue Henri-Poincaré, Nancy

    Voici l’une des plus réputées brasseries de Nancy. Entre boiserie, vitraux et mosaïque, l’Excelsior vous plonge dans la Belle Époque.

    Construit en 1911, cette mythique brasserie a bien failli disparaître durant le programme de restructuration du quartier de la gare. Incontournable pour les touristes comme pour les Nancéiens, l’intérieur est dans la plus pure tradition de l’École de Nancy.

    Et pour cause :

    Cet ensemble décoratif est le fruit de la collaboration de Louis Majorelle, Jacques Grüber et Antonin Daum.

    Les vitraux de Grüber s’ornent de fougères, de pins, de feuilles ginkgo biloba. Le sol, une mosaïque de Pèlerin, illustre de larges palmes végétales.

    Le mobilier de Majorelle, en acajou de Cuba, se marie à merveille dans cet ensemble exotique. Tandis que les luminaires Daum, lustres et appliques (plus de 300 au total), s’ornent de structures métalliques grimpantes.

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    Nancy vous réserve encore bien des surprises. Vous souhaitez en découvrir davantage ? C’est le moment de réserver votre visite Art nouveau avec La Madeleine en cliquant ici.

    Tout l’été les mardis et vendredis après-midi, ainsi que le dimanche matin !

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