C’est officiel, le fonds américain Starwood, qui avait acquis le groupe Taittinger en 2005, annonce la vente de la cristallerie Baccarat. Des négociations avec un groupe chinois ont été entamée.
Baccarat, un entreprise pas comme les autres. Le fonds de pension Américain, spécialisé dans l’hôtellerie, ne s’est jamais vraiment investi dans le développement de la marque et de son savoir-faire unique.
Depuis 2005, Baccarat connaît très peu d’investissements techniques, une valse des dirigeants, et des suppressions de poste. À ses début, les frères Barry et Russel Sternlicht, patrons de Starwood, voulaient développer Baccarat. « Nous avons les moyens et le désir d’investir dans l’entreprise, ce qui n’a pas été fait depuis longtemps. »
12 ans plus tard, le tableau n’est pas glorieux.
Une maximisation des dividendes qui conduit le savoir-faire à se perdre sur le territoire Français. La manufacture employait 2 000 personnes au début du XXe siècle, 1 200 en 1984, un peu moins de 700 en 2007, à moins de 500 en 2017.
Malgré un profit de 2,2 millions d’euros en 2016, la manufacture est passée sous le seuil des 500 salariés pour la première fois.
DES REPRENEURS CHINOIS ?
Il semblerait que de sérieuse négociation aurait débuté avec un groupe chinois. Un savoir-faire estimé à 200 millions d’euros.
La vente ne surprend pas. Rencontre avec Nathalie, du SAV: « Vous savez, ça fait un moment que nous sommes inquiets, ne serait-ce que parce que de nombreuses références ont été supprimées du catalogue. Mes parents, grands parents ont travaillé à la manufacture, nous y sommes très attachés »
La Chine s’intéresse à notre patrimoine. C’est ainsi que Starwood a bien vendu l’hôtel Baccarat de la Ve avenue de New York a été a une compagnie d’assurance Chinoise. Quoi qu’il en soit, selon certain commerçant de la ville, ça ne pourra pas être pire.
Et un investisseur privé ? Nous faisons tout de suite la corrélation avec le collectionneur et propriétaire de la manufacture Lalique, Silvio Denz, qui a su donner un nouvel élan à la manufacture, en mettant un point d’honneur à faire connaître le savoir-faire à Wigen Sur Moder. Un restaurant gastronomique et hôtel dans l’ancienne Villa de René Lalique (2 macarons), un superbe musée, et la dernière acquisition, le château Hochberg, une élégance contemporaine signée Lalique.