Depuis le Moyen Âge, la médaille de Saint Benoît s’impose comme un symbole de protection contre les forces du mal. Retour sur l’histoire et le miracle de ce fameux bijou dédié au fondateur de l’ordre Bénédictin « Benoît de Nursie ».
Classée parmi les médailles miraculeuses les plus portées par les croyants catholiques, la médaille de Saint Benoît renvoie à l’omniprésence de Dieu et à son pouvoir protecteur.
Utilisé depuis longtemps dans l’exorcisme ou dans la lutte contre le mal, ce bijou sacré se compose de nombreuses figures et inscriptions religieuses qui méritent effectivement toute notre attention.
Porter en guise de pendentif pour nos colliers, bracelets… la médaille de Saint Benoît fait office d’une excellente idée cadeau pour un anniversaire, une naissance, un baptême ou une communion.
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Qui était St Benoît de Nursie ? Un saint dévoué à la croix
Saint Benoît était le créateur de l’ordre bénédictin qui vivait entre l’an 480 et l’an 547.
Pour les croyants catholiques et orthodoxes, il est celui qui a inventé le monachisme occidental, une mode de vie monastique.
Très vénéré par l’Église catholique, Saint Benoît prêtait une grande dévotion à la croix.
Dans sa lutte contre ses propres tentations, son combat et sa quête de protection contre le mal, ce dernier faisait effectivement le signe de croix.
Un geste qui lui aurait permis de briser le vase contenant le poison qui lui aurait été destiné, pour stopper l’incendie causé par le démon dans le monastère…
Origine de la médaille de Saint Benoît, le pendentif de prière et d'exorcisme bénit
L’histoire de la médaille de Saint Benoît est liée à celle du moine Brunon, né vers les années 1002.
Un jour, le jeune homme aurait été attaqué par un horrible et ignoble crapaud alors qu’il était dans un profond sommeil.
La bête lui aurait recouvert tout le visage et lui aurait sucé la chair.
Il se mit immédiatement à se lever pour enlever le crapaud de son visage. Au passage, la bête lui a laissé des inflammations au niveau du visage, de la gorge et de la poitrine.
Deux mois se sont écoulés, mais toujours pas d’amélioration sur l’état du jeune moine.
Ses parents le veilleront en attendant l’heure de sa mort.
Puis vint le jour où il vit une échelle lumineuse montant vers le ciel, depuis son lit.
Il aurait aperçu un vieillard vénérable descendre de cette échelle. Dans sa main droite, il avait un long bâton qui se terminait par une croix.
Le vieillard aurait placé cette croix sur le visage et les zones affectées de Brunon. Ce qui l’a immédiatement guéri et délivré de tout son mal.
En 1049, suite à son sacrement, le moine a tenu à redessiner la croix qui l’a sauvé sous forme de médaille pour y faire figurer Saint-Benoît qui, pour rappel, était fortement dévoué à ce symbole.
Ceci marque le début de l’utilisation de la médaille de Saint Benoît en guise de pendentif de collier.
À quoi reconnaît-on la véritable médaille de Saint Benoît ?
À l’origine, la médaille de Saint Benoît était semblable à la croix.
Au fil du temps, elle a connu des modifications pour finalement représenter l’image de Saint Benoît à qui elle est dédiée.
On identifie cette médaille à son motif et à ses inscriptions symboliques.
À l’avers de la médaille, la figure du patriarche des moines Saint Benoît est gravée avec la mention : « Sanctus Benedictus monachorum Patriarcha » (en français Saint Benoît, Patriarche des moines) tout autour.
Au revers de la médaille se trouve une croix appelée croix de Saint Benoît suivie d’une série de lettres de conjurations contre le mal :
- CSPB pour « Crux Sancti Patris Benedicti » ou Croix du Saint-Père Benoît ;
- CSSML pour « Crux Sacra Sit Mihi Lux » ou Que la sainte Croix soit ma lumière ;
- NDSMD pour « Non Draco Sit Mihi Dux » ou Que le dragon ne soit pas mon guide ;
- VRSNSMV pour « Vade Retro Satana, Numquam Suade Mihi Vana » ou retire-toi Satan, ne me conseille jamais tes vanités ;
- SMQLIVB pour « Sunt Mala Quae Libas, Ipse Venena Bibas » pour les breuvages que tu offres c’est le mal, bois toi-même tes poisons.
Au sommet de ces mentions, nous pouvons lire les lettres PAX (paix) souvent remplacées par IHS pour désigner Jésus, le Sauveur des hommes.
Pourquoi porter la médaille de Saint Benoît ? Signification, pouvoirs protecteurs et miracles du bijou religieux
Après la médaille Miraculeuse à l’effigie de la Sainte Vierge, la médaille de Saint Benoît est l’une des médailles les plus chéries par les croyants catholiques.
En 1415, les moines de l’abbaye bénédictine de Metten auraient fait la découverte des initiales de cette fameuse médaille dans un vieux manuscrit.
Dans ce même document, ils auraient aperçu une image de Saint Benoît qui affrontait le démon.
Depuis, ce bijou religieux fascine par ses pouvoirs.
Les sources révèlent notamment que le port de la médaille de Saint Benoît aurait débarrassé un jésuite de son mal de dents en janvier 1849 et un sacristain de l’église de sa douleur à la jambe en 1861.
En 1854, une femme âgée possédée par le mauvais esprit aurait sollicité cette médaille religieuse pour se réconcilier avec Dieu dans son cri de douleur. Et ce, peu avant sa mort.
Le mois de février 1859, cette même médaille aurait sauvé un enfant d’un accident de voiture alors qu’il traversait la rue de Rivoli à Paris.
En tant que médaille de Saint Benoît, ce bijou aurait également le pouvoir d’exaucer tous les miracles du patriarche des moines.
Dévoué à l’amour et au pouvoir de Dieu, Saint Benoît aurait été doté d’un don, celui de détecter et repousser le mal autour de lui.
Faisant de la médaille de Saint Benoît, le cadeau parfait pour un baptême, une naissance, une communion, une confirmation ou autre cérémonie symbolique.
Porter en guise de bijou, autour du cou ou du poignet, cette médaille chrétienne décuplera ses pouvoirs protecteurs pour vous accompagner chaque jour de votre vie.