Les procédés qui sont à l'origine de la fabrication des sulfures et presse-papiers sont très anciens. En effet, des baguettes ou des perles de verre multicolores, aux dessins complexes, étaient déjà connues des Egyptiens sous la 18ème dynastie (1570-1349 avant JC). Parmi les plus belles réalisations, découvrons ensemble les presse-papiers Baccarat et Saint-Louis.
Au 1er siècle avant JC, des plaques de mosaïque étaient réalisées avec le même procédé, et elles furent plus tard enrichies de fils ou de feuilles d’or.
Venise recueillit cet héritage et lui donna des noms qui sont toujours utilisés : « Millefiori », « Fioriti ».
Ces « Millefiori » (mille fleurs) et leur technique trouveront leur épanouissement à Murano puis passeront de Venise en Bohème et de Bohème en Lorraine et dans la région parisienne.
Découvrez nos collections de presse-papiers en cristal.
- 4.5x6xcm
BACCARAT ET SAINT-LOUIS OFFRENT DES LETTRES DE NOBLESSES AU PRESSE-PAPIER
Les plus belles réalisations sont celles issus du savoir-faire de la cristallerie Baccarat et Saint-Louis.
Avec l’apparition du cristal, Baccarat et Saint-Louis allaient donner à cet art ses lettres de noblesse.
De nombreuses innovations techniques furent utilisées pour la fabrication des boules :
En 1837, le filigrane vénitien fut remis au point par le verrier Bontemps à Choisy-le-Roi. Entre 1838 et 1840 naquit en France le cristal de couleur à l’imitation de celui de Bohème.
En 1840 apparut le cristal à plusieurs couches de couleur : doublé, triplé, « Overlay« . Enfin, vers 1850, la technique du chalumeau permit de créer des sujets à inclure dans le cristal.
PRESSE-PAPIER SAINT-LOUIS
PRESSE-PAPIER BACCARAT
Véritable prouesse technique, la fabrication de presse-papiers demande plusieurs années d’expérience.
En effet, il s’agit d’un assemblage à chaud de couches successives de cristal. Pour les Millefioris, ils sont réalisés à partir d’un assemblage de cannes de cristal de couleur.
Première étape, le maître verrier dispose une première couche de cristal de forme rond, sur lequel il dépose le motif réalisé.
Le maître verrier recouvre ensuite le motif d’une multitude de couches de cristal. Toute la difficulté réside dans le fait que les couches de cristal successives doivent refroidir harmonieusement. Si la différence de température entre deux couches est trop élevée, alors apparaît un éclat, une fêlure, et le presse-papier est invendable.
En savoir plus ? Découvrez l’histoire du presse-papier Baccarat.