SULFURES, PRESSE-PAPIERS CRISTAL
Le grand classique en matière d’objet en cristal. Accessoire de bureau mais aussi objet de collection, la sulfure est apparue vers 1845 et a fait l’objet d’un véritable succès. La sulfure est à l’origine des incrustations de camées dans le cristal. Au contact du cristal en fusion, le camée prend un éclat semblable à celui du sulfure d’argent.
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3xx3cm
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10xx6cm
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14xx9cm
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10xx6cm
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11xxcm
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10xx6cm
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7xx5cm
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12xx15cm
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7xx5cm
PRESSE-PAPIER CRISTAL – BACCARAT LALIQUE DAUM
PRESSE-PAPIER CRISTAL – BACCARAT LALIQUE DAUM, Le grand classique en matière d’objet en cristal. Accessoire de bureau mais aussi objet de collection, la sulfure est ainsi apparue vers 1845 et a fait l’objet d’un véritable succès. L’art verrier qui présidait à la fabrication des boules avait connu sa période classique de 1845 à 1860, illustré par les créations de Baccarat, Clichy, Saint-Louis. Il entre ensuite dans un long sommeil qui mirent à profit de rares collectionneurs pour rechercher ses merveilles.
Une centaine d’années après, les sulfures du couronnement, édités par Baccarat et Saint-Louis, pour commémorer l’accession au trône de la reine Élizabeth II, en 1953, marquèrent la renaissance de cet art, avec l’engouement de nouveaux collectionneurs.
La sulfure est à l’origine des incrustations de camées dans le cristal. Au contact du cristal en fusion, le camée prend un éclat semblable à celui du sulfure d’argent. Pour en savoir plus, découvrez notre article sur la fabrication des presse-papiers.
RENAISSANCE ET CINQUANTENAIRE
Il y a un peu plus de cinquante ans, les cristalleries de Baccarat et Saint-Louis reprenaient la fabrication des presse-papiers et sulfures. Des créations abandonnée depuis près d’un siècle. Plusieurs dates importantes marquent cette renaissance :
En 1951, à l’occasion des travaux de rénovation de l’église de Baccarat, on découvre, enfoui dans les murs en ruines, le millefiori de Martin Kayser fabriqué en 1853 pour son inauguration.
Puis, en 1964 et 1967, les bicentenaires de Baccarat et Saint-Louis donnent lieu à la création de sulfures commémoratifs. C’est à partir de cette époque que les deux cristalleries réalisent des éditions annuelles.
L’engouement des Américains et des Britanniques pour ces boules de cristal se traduit par la création d’associations de collectionneurs. La présentation de pièces dans de nombreux musées. Mais aussi la création de galeries spécialisées …
En France, la seule exposition publique du 20ème siècle a eu lieu en 1996 au Musée de la Poste à Paris, à l’initiative de Saint-Louis.
En cette année 2003, l’Abbaye des Prémontrés a ainsi souhaité célébrer le cinquantenaire de la renaissance de la fabrication des presse-papiers français. Et ainsi mettre en valeur l’histoire et l’art des Cristalleries de Lorraine en présentant dans cette exposition près de 600 des plus belles pièces de Saint-Louis et de Baccarat réunies au coeur de leur région d’origine.
LES DIFFÉRENTS TYPES DE PRESSE-PAPIERS
Amateurs, connaisseurs, collectionneurs ou simples curieux. Qui n’est pas fasciné par la merveilleuse simplicité apparente de ces oeuvres d’art ?
Tour de force du à l’habileté et au savoir-faire des artisans verriers épris de perfection. Ces étranges boules intriguent, qu’ils soient « millefiori« , sulfures, « overlays« , « sujets« .
Les premiers presse-papiers ont été des Millefiori. De petits motifs ressemblant à des fleurs sont enfermés dans la boule de cristal. L’âge d’or des « millefiori » en cristal se situe entre 1845-1860. En effet, on peut citer les célèbres Millefiori Baccarat, qui ne sont malheureusement plus fabriqués. Le millefiori de l’église de Baccarat est composé de 233 bâtons différents représentant : fleurettes, animaux, arabesques. Chaque bâton comporte sept ou huit couleurs. Sa préparation a ainsi demandé plus d’un an. Chaque baguette a nécessité, en effet, un travail long et méticuleux.
Nous vous proposons les convoités « overlays ». La boule de cristal est recouverte d’une double ou triple couche de verre. La boule est ensuite taillée, ce qui permet de voir par transparence le décor emprisonné.
Les « Sujets » : On peut y apercevoir des fleurs, des fruits, des animaux. Les premiers « sujets », enchâssés dans une boule de cristal remontent à 1845-1846. Les sujets sont ainsi réalisés au chalumeau à partir de baguettes de cristal de couleur assemblées. Puis, après réchauffage, englobées dans du cristal. Il s’agit d’un travail extrêmement méticuleux et délicat.