Les œuvres de Luo Li Rong fascinent. Artiste connue et reconnue mondialement, elle n’est plus à présenter pour les passionnés d’arts contemporains, notamment les sculptures. Elle se distingue des artistes de sa génération, de par ses œuvres à taille réelle, réalisées avec une technique unique.
Contrairement à l’Art Nouveau, l’Art déco privilégie les formes géométriques.
Les adeptes de ce mouvement artistique oublient l’art floral, la féminité et les arabesques.
Les Arts décoratifs mettent en relief la symétrie et la sobriété. En pensant aux années 1920 et 1930, ce mouvement vient rapidement à l’esprit.
Ce courant artistique fait sa première apparition dans les années 1910 avant de rencontrer un essor considérable dix années plus tard.
Découvrez les caractéristiques propres à l’art déco, sans oublier son histoire et son architecture emblématique.
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Où est né l'art déco, mouvement successeur de l’art nouveau ?
Le terme « Art déco » est un terme tiré des « Arts décoratifs ». L’appellation puise son origine en 1925, lors de l’Exposition internationale des arts décoratifs de Paris.
Les ébénistes allemands sont les premiers à opter pour ce mouvement. Ils ont recours à ce courant artistique pour mettre en avant leurs talents en décoration intérieure et en aménagement.
Le style art déco finit par gagner de l’ampleur en France, avant d’envahir les Etats-Unis.
La première apparition de l’art déco date des années 1900 et 1910. À cette époque, un nouveau vent souffle à l’encontre de l’Art nouveau en France ainsi qu’au sein d’autres pays, notamment l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas.
Ce mouvement moderne privilégie la simplicité, les lignes simples et les compositions basiques. Il fait appel au retour à la sobriété et incite le monde à en finir avec le mobilier encombrant et les décorations sophistiquées.
Ce goût pour le simplisme fut introduit à Bruxelles de 1905 à 1911. Au fil des années, l’Art déco ne cesse de capter l’attention des artistes et des spécialistes de la décoration intérieure.
Basé sur une esthétique classique et une production en série, le mouvement artistique met l’accent sur un art décoratif moderne. Les artistes de l’époque s’intéressent à la mise en forme avec finesse des objets en matériaux nobles.
Ils troquent la nervure de l’Art nouveau par des œuvres d’art complètes. Ils jouent avec la simplicité des lignes pour mettre en relief les couleurs et les matériaux.
L’industrialisation des métiers d’art favorise la production d’arts décoratifs évitant toute forme d’imitation des styles anciens. D’ailleurs, la période Art déco est née de la rencontre entre le néo-classicisme et le constructivisme, ce qui privilégie tout style figuratif à base de formes géométriques et de branches dépouillées.
Si le mouvement est à l’origine dédié exclusivement aux « élites », il est devenu accessible à tous. Puis, le style Art déco s’affiche partout : en gradins, des paquebots de luxe au décor de gratte-ciels, des statues et bas-reliefs, etc.
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L’art déco et ses caractéristiques principales
Le style Art déco ne s’intéresse qu’aux designs plus commodes. Il se distingue du style des années 30 et du mouvement moderne, de par l’absence d’angles droit au niveau des immeubles. À la place, il propose les pans coupés.
Le Bow-window, un style propre à ce mouvement, désigne des fenêtres dont l’architecture de la façade sort de l’ordinaire. Il tend aussi à l’agrandissement de la surface intérieure.
Ce design était toujours au rendez-vous aussi bien pour la décoration intérieure que l’ornementation extérieure. Ce n’est donc pas étonnant si l’on abandonnait la monotonie d’une façade et voyait des motifs attrayants sur les balcons d’immeubles.
L’Art déco allie également élégance et confort avec son mobilier aux lignes géométriques, raffinées et minimalistes.
Ce concept en plein épanouissement aux années 1920 et 1930 est très prisé des artistes de l’époque, comme Jacques-Emile Ruhlmann, Jean Dunand, Jean-Michel Franck et Eugène Printz.
Au lieu de recourir aux guirlandes de fleurs, ils utilisent des motifs floraux et spiraux.
Qu'est-ce qui caractérise l'art déco ? Une architecture emblématique
L’architecture blanche est utilisée sur le plan international en s’intéressant à l’usage des colonnes cannelées sans support.
Les façades, quant à elles, sont ornées de pierre blanche ; tandis que les menuiseries sont à base d’acier laqué noir.
Les compositions classiques sont présentes partout, sans omettre la stabilité et la grandeur. L’hôtel particulier fait, de nouveau, partie des structures à la mode. Le confort sous tous ses aspects n’est pas non plus négligé avec les espaces bien aménagés.
L’art déco se veut aussi un mouvement libre, sachant qu’il ne se limite à aucune matière unique particulière. Néanmoins, de nombreux artistes utilisent le béton armé.
La norme se résume par le raffinement aristocratique. Les matériaux les plus utilisés sont l’ivoire, le galuchat, le quartz, l’ébène.
L'apogée de l'Art déco en 1925
Ils prennent diverses formes, pour ne citer que les peintures et les sculptures.
L’Art déco s’affiche sur le Métro de Paris.
Il évolue à grande vitesse sur le vieux continent, avant de connaître un essor considérable dans le reste du monde, notamment aux Etats-Unis.
L’Exposition internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de Paris s’étalait sur une vaste surface de 24 ha. Pendant six mois, plus de 16 millions de visiteurs se sont rendus à Paris pour voir de leurs propres yeux les œuvres d’environ 15 000 designers, architectes et artistes.
L’exposition participe à l’ascension du mouvement à travers le monde entier, ce qui permet l’engouement de l’Art Déco.
Dans les premiers temps, Herbert Hoover, Secrétaire du Commerce des Etats-Unis s’est montré réticent à l’idée de participer à cette exposition internationale des arts.
Les artistes et designers américains n’ont pas eu le droit de participer à cet événement de 1925. Pourtant, Hoover voulait qu’une équipe d’architectes, de designers et d’artistes s’y rende en tant que simples visiteurs.
En 1926, les Etats-Unis s’inspirent de cet événement et organisent une exposition similaire.
La fin des motifs racés en 1930
Côtoyant l’art moderne, le mouvement adopte une esthétique moderniste et épurée à la fois. Des artistes, comme Tamara de Lempicka, ont même recours à des motifs oubliés et s’intéressent aux notes métalliques et aux formes angulaires.
Le design et les styles orientaux ou arabes perdent donc leurs places, tout comme les motifs égyptiens. Les tons métalliques brillants ne sont plus à la mode, à partir de 1922.
Comment reconnaître l'art déco dans l'univers de la publicité ?
Le style Art déco influe également sur la publicité, car il incite au luxe et au confort. Les artistes de l’époque, comme Adolphe Jean-Marie Mouron, se sont consacrés à la réussite des campagnes publicitaires, grâce à l’utilisation d’affiches épurées pour les acteurs de transport.
Elles invitent leurs cibles à partir en voyage et à s’intéresser à la vitesse. Mais l’art est aussi visible partout. Il est reconnu dans l’univers du design en général.
La bijouterie, les ornementations domestiques, les hôtels ainsi que les paquebots de luxe adoptent aussi ce mouvement.
Les vendeurs utilisent le confort technologique comme une arme particulière pour attirer l’attention des clients.
L’électricité débarque pour faciliter la vie nocturne. Le duo « publicité et art déco » ouvre vers une conséquence plus qu’intéressante. Des messages qui sortent de l’ordinaire ont été évoqués, comme l’adoption du style garçonne et la promotion de l’érotisme.
Le concept des années folles apparaît sous diverses formes. Elles sont toutes axées sur le plaisir et le confort, ce qui ne laisse pas les consommateurs indifférents.
De cet esprit des années folles est né un discours captivant qui met l’accent sur l’art déco. Il est aussi en parfaite harmonie avec la fantaisie et l’exubérance sous toutes leurs formes.
Les principaux artistes de l'Art déco
Jean-Michel Frank, Jean Dunand et Emile-Jacques Ruhlmann font partie des artistes les plus célèbres de l’Art Déco.
Leurs œuvres sont constituées de mobilier et d’objets de décoration. Ces pièces uniques ont été vendues à des milliers d’euros.
Un mobilier signé Jean Dunand est, à titre d’exemple, vendu de 250 à 380 000 euros. Certains artistes, comme Gerda Wegener, Jean Dupas et Stanislaw Szukalski, proposent, quand même, des œuvres à prix moyen.
Les artistes reconnus du mouvement sont constitués des architectes, artistes et designers célèbres, comme Donald Deskey, Cassandre, Tamara de Lempicka, Sonia Delaunay, Paul Poiret et William Van Alen.
